La Grande Motte : les grands catamarans sont-ils insubmersibles ?
Après trois saisons euphoriques post-covid pour la plaisance, les grands catamarans que l’on adore à La Grande Motte, filent sur l’eau malgré un vent moins bien moins fort pour faire avancer l’industrie de la plaisance.
Quand bien même la houle de la conjoncture économique internationale vient secouer l’écosystème de la plaisance, les catamarans du salon international de La Grande Motte ( 16 eme Multihull show) ne bougent pas. Ou si peu. C’est ce qui ressort de l’édition qui vient de se terminer ce dimanche avec un visitorat stable (15 000 entrées) mais avec tout de même 55 % d’étrangers ce qui pose l’attractivité du port des Pyramides dans l’univers de la plaisance, même et surtout de la haute plaisance. « Pour nous, il y a deux grands-rendez-vous en Europe, c’est La Grande Motte en avril et Cannes en septembre. Plus un grand rendez-vous en Floride aux États-Unis » exprime Gautier Kauffmann, le jeune PDG de Windelo qui ne redoute pas du tout, les menaces de mesure de taxation brandies par Donald Trump, pour l’unique et bonne raison que les bateaux sont par nature des biens internationaux qui passent le plus claur de leur temps dans de seaux internationales. « Ce qui serait plus compliqué, c’et si les États-Unis étaient touchés par une récession économique importante qui détournerait les clients, nos clients de l’acquisition de nos bateaux. Ou qui reporteraient leur projet. Mais à ce jour ce n’est pas le cas » poursuit le patron de Windelo, le patron de la compagnie écoresponsable qui avance à la voile et à l’énergie solaire.
Surtoutn on comprend que les catamarans sont entrain de sauver la filière, surtout les catamarans de grande taille. Et qu’ils séduisent des clients qui veulent encore plus grand avec de nouvelles propositions notamment dans les chantiers français à la pointe de la tendance et des innovations. C’est le as aussi bien chez Outremer, Bali, Catalan, Windelo ou Lagoon.
Mieux encore, les oracles et les prophètes nous pronostiquent dix années de croissance pour les catamarans avec un chiffre d’affaires global attendu à pratiquement 10 Mds $ contre seulement 4,7 Mds $ l’an passé. « Dans un contexte économique mitigé » reconnait Caroline Popovici, la directrice du salon, les acteurs de la filière ont besoin des salons, à la fois place de marché et moment propice au net-working ». La direction du salon de La Grande Motte aujourd’hui opéré par la FIN (Fédération des industries nautiques) promet pour 2026 UN salon réorganisé et encore plus attractif pour les meilleurs clients qui nous viennent du bout du monde.
En 2025, cette édition, donnée comme une réussite a rassemblé 73 bateaux, 175 exposants dont 30 % d’étrangers.